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 satine sulyvan

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Hola, Moussaillon !Dans mon sac de matelot, J'ai mis tout c'que j'avais de plus beau
Captain Sunlight
Captain Sunlight
Messages : 148 Embarquement : 22/02/2015
MessageSujet: satine sulyvan   satine sulyvan EmptySam 19 Sep - 19:26

Satine Nirvana Sulyvan
tonight, i swear, we are young
Nom Sulyvan. Dans le genre compliqué. Sifflant comme un serpent, avec un i grec au milieu, alors que c'est purement sauvage, texan de nature. Ouais les cowboys, les vaches et les lasso. Comme quoi, aimer être attaché c'est dans les veines. Prénom Histoire de bien faire comprendre qu'ils aiment les serpents, ils sont restés dans les S. Satine, un nom français pour une américaine pure souche. Fuck la logique. Nirvana ... Besoin d'explication ? Date et lieu de naissance Le vingt deux juillet, Austin (Texas, USA, Terre). Âge Vingt deux balais, trop jeune pour être vieille et trop vieille pour espérer être jeune. Nationalité Américaine. Origines Au cas où on a pas compris ; américaines. Statut matrimonial Il parait qu'elle est fiancée, là-bas chez elle, mais les rumeurs vous savez ... Elle profite de la vie, le reste elle s'en fout. Orientation sexuelle Elle prend ce qui vient. Job ou Activité Elle en a pas, elle se démerde pour trouver quand elle a besoin, sinon elle passe plus de temps à glander. Groupe De ceux qui rêvent. Crédits pathos.  

Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Elle est arrivée hier, au hasard des pas. Elle errait, elle a couché avec un garçon, il habitait au quatrième. Elle est redescendue, elle a vu une affiche avec une recherche de coloc. Elle est montée, elle a emménagée. Minuit, l'heure du déménagement. Son sac à dos sur l'épaule, la liberté dans le coeur et le sourire au coin des lèvres. C'est tout nouveau, une nouvelle aventure.
Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Elle s'est promené, elle a vu beaucoup de choses. Pas assez. Ce n'est jamais assez. Elle a rit devant la dispute d'un couple et les a embrassés tout les deux. Puis elle a pleuré pour un petit qui s'était cassé la jambe dans les escaliers. Elle en a vu trop, et pas assez. Elle aime déjà l'immeuble. Une aura de protection, de force à travers les âges, de stabilité. Et en même temps, c'est déjanté, c'est complètement fou, c'est beau. C'est bon. Elle n'aurait pas pu rêvé d'un meilleur endroit où atterrir.
Quelle est votre réputation au sein du quartier ? La petite nouvelle, qui débarque par hasard, qui a emménagé tout récemment. Elle est bizarre, un peu. Elle fait ce qu'elle veut. Elle embrasse les gens, elle les câline. Ou elle vient, et elle gifle. Elle rit parfois, puis elle pleure. Elle sourit beaucoup. Elle prend le temps d'écouter. Elle sent la marijane et on dirait qu'elle a prit plein d'autres trucs. Mais elle est pas méchante. Juste dans un autre monde.



feat hattie watson
Elle a été enceinte, une fois. Mais elle a avortée, un peu trop tard. Ses parents l'ont vu avant qu'elle puisse faire quoique ce soit. Mais quand elle a réussit à sortir, elle l'a fait enlevé. Elle en voulait pas. Elle a plein de tatouages, elle adore ça. La plupart ont été fait à Austin, mais elle a très envie d'en faire ici. Elle le fera sûrement. Ils ont tous une signification, une histoire. Elle aime transformer son corps en peinture vivante. Une oeuvre d'art. Elle n'a plus que 365 jours à vivre. Ca file très vite. Elle a un cahier où elle a numéroté 365 pages, et tout les jours elle note ce qui lui est arrivé. Heureusement, elle écrit petit, alors elle peut tout mettre sur une seule page. Si elle n'a plus que 365, ce n'est pas du tout à cause d'une maladie. Oh non. Ses parents veulent l'attacher pour la vie, et lui ont donné un an pour en profiter. Alors elle a décidé qu'elle refusait. Le 365ème jour, à minuit pile, elle se suicidera. Libre, pour toujours. Elle aimerait bien avoir un chien. Ou un chat. Mais elle est pas assez responsable, elle lui ferait du mal, il serait seul. C'est trop triste. Alors elle se contente d'aimer les animaux qu'elle croise. Ils sont tous un peu ses bébés. Elle fait ce qu'elle veut ; elle réfléchit pas. Si elle croise quelqu'un et qu'elle a envie de l'embrasser ; elle le fait. Si elle veut le pousser ; elle le fait. Si elle veut dire quelque chose ; elle le dit. Elle a enlevé tout les filtres de son esprit, parce que 365 jours c'est court, elle a plus le temps de se prendre la tête. Elle est un peu nymphomane ; filles, garçons, elle aime les gens, et aime qu'on l'aime. Elle se laisse charmer. Et elle a tendance à ne pas porter beaucoup de vêtements. On la dit fille facile, c'est sûrement vrai. Les gens la traitent de pute, elle sourit et répond qu'elle ne demande pas d'argent, donc ce n'est pas le cas. Lunatique, elle passe d'un sentiment à l'autre en trois secondes, et trouve ça amusant. Ca met du piment dans l'existence. Elle n'évite pas de s'attacher aux gens ; loin de là. Elle aime encore plus les gens, parce qu'elle sait qu'il y a une date de fin. Elle mange plein de chocolat. Matin, midi, soir, entre les repas et parfois juste par envie. Les fastfood sont aussi la base de son alimentation, comme les restaurants chinois. Le poulet aux ananas, c'est toute sa vie. Elle ne croit pas en Dieu, mais il lui arrive de prier quelque chose. Elle ne sait pas trop quoi, mais ça fait du bien de pouvoir tout raconter à quelqu'un. De croire à plein de choses.
365 jours. C'était le premier. Rallier le Bronx et Austin, ça prend un peu de temps. Ça a été plus vite que prévu. Elle a tout fait pour. On lui a donné 365 jours. A l'aéroport, elle a acheté un petit cahier. Un truc de touriste, avec une photo d'Austin sur l'avant et une carte du Texas sur l'arrière. Un truc à la con, bleu et rouge. Elle a volé un bic, parce qu'elle avait pas assez de monnaie pour prendre les deux. Assise dans son siège, alors que l'avion décollait, elle a numéroté les pages. De 1 à 365. Il restait des pages à la fin du livre, ça ne prenait pas tout. Alors elle les a déchiré. Quand elle est allé aux toilettes, elle a jeté les pages. Elles se sont teintées de bleu à cause du liquide chimique qui sert d'eau dans les avions. Puis elles se sont fait absorbées et elles ont disparus. Elle est revenue s'asseoir, à ouvert à la page une. Elle a noté tout ; le prix du cahier, le vol du bic, la numéro de sa place, l'heure du départ, l'odeur de son voisin de siège (un mélange de transpiration et d'eau de Cologne bon marché), la couleur entre le rouge et le jaune des cheveux de l'hôtesse (avec un dessin vite fait dans le coin), le sentiment de bonheur intense qui la prenait au fur à mesure que l'avion s'éloignait, toujours plus haut. Elle a tout noté, finissant sur les bords à la verticale pour ne pas dépasser. Une page par jour, rien de plus. Elle n'allait pas déborder. Elle a regardé la page après et a hoché la tête. Elle a fermé le livre, l'a rangé dans son sac à dos. Elle a sortis ses écouteurs et elle a écouté Rory Gallagher toquer aux portes du paradis.

Une fois à New-York, elle a marché, longtemps. Elle a tourné dans la ville, passant d'une rue à l'autre, ruelle ou avenue, encombrée ou déserte. Elle a rit aux larmes, elle a pleuré à s'en casser la gorge. Elle a dansé sur un banc, fait fuir des pigeons dans un parc, fait du poledance sur un lampadaire, plongé dans une fontaine et dansé pour éclabousser tout le monde. Elle a volé un ballon rose, a couru après un chien et a attrapé un chat. Elle a fourré son nez dans sa fourrure un peu crasseuse et a gémit de bonheur. Tout était nouveau, tout était beau. La liberté teintait la ville entière, la vie elle-même, de couleurs éclatantes, plus pigmentées que la plus belle des peintures. Elle s'est finalement arrêté près d'un fast-food aux néons cassés. Le M de Macdonald clignotait bizarrement. Elle est entrée, a salué les gens qui l'ont regardé comme si elle était une extraterrestre. Elle a juste sourit et elle a commandé des frites, un hamburger plus grand que sa tête et un milk-shake au chocolat. Elle a tout mangé, sous le regard halluciné de la serveuse. Elle a payé après, par carte, en s'excusant de pas pouvoir laisser un pourboire. À la place, elle a laissé un élastique à cheveux. C'est tout ce qu'elle avait dans sa poche. Ça a eut l'air de faire plaisir. Alors elle a sourit, s'est penché au dessus du comptoir et a embrassé la serveuse sur la joue. Puis elle a rit, a jeté son sac sur son épaule, et elle est reparti. Devant la porte, elle a bousculé quelqu'un. Elle s'est excusé et lui a fait un câlin. Puis elle a repris sa route.

Elle a atteint le Bronx sans trop savoir comment. Elle a erré, a pris une photo d'un graffiti absolument magnifique, puis a continué son chemin. Elle a croisé des tas de gens, a sourit à la moitié et à laissé l'autre tranquille. Elle s'est assise sur un banc et a regardé autour, curieuse de tout. Curieuse des gens. Un gars plutôt mignon est passé. Elle lui a sourit. Il s'est arrêté. Ils ont parlés. De tout, de rien. Elle a grimpé à califourchon sur lui, et l'a embrassé. Leurs langues se sont mêlés, leurs souffles se sont accrochés et elle a frissonner. Il l'a soulevé et l'a ramené chez lui. Sur son matelas une place, avec de la musique assourdissante en fond, une odeur de marijane dans le nez, ils ont refait le monde et l'amour. Sans se poser des questions, sans réfléchir. Parce que c'était bon et qu'il y avait pas besoin d'explications. Après il lui a dit de rester. Elle a accepté, pour un moment. Les fesses à l'air et le sourire aux lèvres, elle a traîné dans l'appartement. Elle a découvert beaucoup de choses, amusantes ou moins drôles. Ils ont beaucoup parlé. Puis, à certains moments, ils ne parlaient plus. La nuit était bien avancée quand il s'est endormi. 23H49. Le premier jour était presque fini. Elle s'est levée, a enfilé ses vêtements, jeté son sac sur son épaule. Elle a écrit « merci » sur un bout de papier qui traînait et l'a laissé là, avec son numéro de téléphone en dessous. Puis elle est sortie. Neuf minutes. Elle a trouvé la sortie, l'entrée. Une affiche l'a arrêté. On cherche une colocataire. Elle a réfléchit, a prit le papier. Puis elle est montée. Appartement 529. Elle a toqué. On lui a ouvert. Un regard bleu comme l'océan lui a sourit et elle est rentrée. Elle a posé son sac à dos. L'horloge annonçait 23h59. Elle a sourit et a regardé le tout. C'était pas grand chose. Mais c'était bien assez.

hedgekey
passe ta souris !
Tu rigoles, je l'ai fondé ce fo, c'mon bébé  :sadique:  :sadique:
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satine sulyvan
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